Nous voulons des coquelicots

Il y a plus de 15 ans nous avons demandé que notre commune devienne une commune zéro phyto, et nous nous félicitons que les agents des espaces verts aient été des précurseurs. En plus, depuis le 1er janvier, les particuliers n’ont plus le droit d’utiliser des pesticides dans les jardins. Reste la source principale : l’agriculture. Le meilleur moyen de s’assurer que le glyphosate ne nous pollue plus, c’est d’être pisseur volontaire à St Pierre. Et si la municipalité organisait les pisseurs et attaquait elle aussi en justice les empoisonneurs ? CLIQUEZ SUR LE TITRE POUR LA SUITE.

bouilloire utilisée à St Pierre et ayant du calcaire

CALCAIRE DANS LES TUYAUX : MAINTENANT, ÇA SUFFIT !

Que s’est-il passé ? En 2005, nous nous sommes prononcés pour la connexion de notre réseau avec celui de Tours qui dispose de gros potentiels de production. La majorité a préféré construire sa propre usine, bien corpo-prétrussienne. Seulement elle n’a pas été capable de la construire et l’avait conçue trop petite (elle ne répondait pas à la totalité des besoins de la commune), et … inadaptée !

Il y a en ce moment dans la Loire un surcroit de pollution par des pesticides utilisés dans la culture du maïs et du colza, et notre petite usine n’aurait pas su les traiter ! L’Agence Régionale de Santé n’autorisera pas sa construction. Plus de dix ans perdus !

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Propositions du Collectif Cycliste 37 pour une bonne prise en compte du vélo

Dans le cadre de la réflexion sur la réalisation d’une ligne 2 du tramway, le Collectif Cycliste 37 a rédigé un certain nombre de propositions pour une bonne prise en compte du vélo dans la Métropole. Pour rappel, le vélo est un mode de déplacement peu onéreux, ne dégageant pas de gaz polluants, favorisant l’activité physique quotidienne et le maintien en bonne santé, accessible au plus grand nombre. Il nécessite une adaptation de la ville en terme de voiries et d’espaces de circulation protégés, de parking ou abris vélos nombreux, stratégiquement situés et sécurisés.

RAPPELEZ-VOUS : L’INCINÉRATEUR … ET ILS N’ONT TOUJOURS RIEN COMPRIS.

Il y a 10 ans, notre association ARIAL, avec le collectif « Arc en Ciel », parvenait à empêcher la construction d’un incinérateur sur notre commune, et sur les deux autres sites pressentis, à Ballan-Miré et Neuillé-Pont-Pierre. A l’époque, on nous disait qu’il fallait de toute urgence traiter 140 000 tonnes de déchets, et on nous riait au nez quand nous disions que notre objectif était zéro déchet.

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Question orale du Conseil Municipal du 21 février 2018 : Aéroport de Tours

Notre opposition commune aux nuisances de la base aérienne et de l’aéroport de Tours est une vieille histoire. Pour ce qui est de l’aéroport, rappelons qu’elle repose sur des raisons environnementales (gaz à effet de serre, bruit et pollution), des raisons éthiques (pratiques de corruption du délégataire initial de l’aéroport, condamnations répétées de Ryannair, en particulier pour travail dissimulé) et des raisons économiques avec le paiement par les collectivités du déficit structurel du trafic aérien.
L’aéroport est déjà entré en crise : la Chambre de Commerce et d’Industrie, pourtant fortement demandeuse de trafic aérien, a cessé depuis deux ans de verser la contribution à laquelle elle s’était engagée, et le syndicat vient de demander en catastrophe aux 3 collectivités, métropole, département et région de combler le trou. Ces collectivités l’ont fait sous forme d’avance sur leur contribution 2018, mais il est clair que ce tour de passe passe ne pourra pas durer.
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TRAMWAY À ST PIERRE ? VOYONS LES CHOSES AUTREMENT.

La concertation publique sur le tram a lieu du 18 avril au 8 juin 2018. Il nous semble que celle-ci doit s’inscrire dans une perspective plus large englobant l’ensemble des transports collectifs. Depuis longtemps, ARIAL réfléchit sur un projet intermodal intégré à l’échelle de l’agglomération liant les dessertes ferroviaires au réseau urbain (tram, vélo, bus, et bus à haut niveau de service (BHNS)). Nous avons ainsi étudié comment les habitants pouvaient parvenir rapidement au centre de Tours quelle que soit leur provenance dans ou hors de l’agglomération.
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Pizza maison 1

Le P.L.U. ne mettra pas de bio dans les assiettes de notre restaurant municipal !

« UN CHAMP DE LEGUMES BIO POUR LA CUISINE CENTRALE : Le champ situé dans le parc du château de Château-Renault pourrait couvrir 70% des besoins en légumes des cantines de la ville. En bio ! Et en insertion ! » Ainsi titrait la presse du 12 octobre dernier, 9 ans après que la ville de Barjac dans le Gard soit passée au bio total dans ses cantines, ce qui a été illustré dans le film « Nos enfants nous accuseront ! ». Le point commun avec Saint Pierre est que ce sont 2 villes communistes, mais là s’arrête la comparaison lorsque le maire de Château-Renault déclare que « Ce n’est pas un truc de bobo »; clivage profond !
Si maraîchage il y a, à Saint Pierre, ce sera sur un petit terrain sous la digue à côté de l’ancienne gendarmerie ou sur les terres de grandes cultures d’un exploitant agricole sur les rives du Cher. Ces terrains préservent l’avenir immobilier car ils n’ont aucune perspective de constructibilité. Ce n’est pas comme à la MORINERIE où la pugnacité communale espère bien pouvoir vendre son savoir-faire de bâtisseur de pilotis.

SANTÉ ! POUR UNE VILLE QUI PRENNE SOIN DE NOTRE SANTÉ.

Il est aujourd’hui largement reconnu que la santé est le résultat d’interactions multiples de différents aspects de notre quotidien. Si nos choix individuels (comportements et habitudes de vie) peuvent modifier notre état personnel de santé, les décisions des élus agissent sur la santé de nous tous, au présent comme au futur.
St Pierre bénéficie d’un centre municipal de santé, offre rare pour une collectivité dont nous nous félicitons car elle permet de rendre les soins plus accessibles.
Néanmoins, les choix de la ville sont complexes et comportent des effets « secondaires » importants. Les élus peuvent agir en amont et favoriser la santé au sein des projets qui ne semblent pas avoir de lien direct avec la santé. Aussi, seule une approche globale de la santé, coordonnant toutes les politiques publiques, peut améliorer la santé des corpopétrussiens de manière efficace.