Tribune du groupe » Citoyens Actifs et Ouverts «
Clarté du mois de mai 2019
Lors d’une intervention en conseil municipal, nous avons été confrontés à une vision de la pratique démocratique de la municipalité que nous ne partageons pas. L’exemple ci-dessous illustre le fossé qui existe entre le fonctionnement actuel de la majorité municipale et celui que nous souhaitons voir mis en œuvre.
Il s’agissait de voter pour l’achat d’un magasin de presse que le propriétaire mettait en vente ; en vertu de son droit de préemption, la majorité municipale a décidé d’acquérir ce bien car ce magasin est situé dans une zone où un projet municipal de restructuration globale est en « cours » depuis 2014 semble-t-il.
Ce projet a été évoqué oralement à plusieurs reprises dans la commission urbanisme et ailleurs, sans qu’on en sache le contenu exact, si ce n’est qu’il consisterait à supprimer et/ou déplacer les locaux commerciaux de la place de la mairie.
Nous demandions dans notre intervention au Conseil que le projet soit présenté à l’ensemble des conseillers municipaux, mais il nous a été répondu que rien ne pouvait être écrit ni présenté puisque le projet n’est pas finalisé.
Ce que nous souhaitons à ARIAL, c’est justement que de telles opérations soient initiées, élaborées et débattues collectivement. C’est à notre sens tout l’intérêt du travail des commissions municipales.
Il va de soi que le décideur actuel sur un projet reste le maire ou son représentant, mais tenir compte des avis de l’ensemble des différents groupes au conseil apporterait un renouveau partagé et bénéfique.