Le confinement, en entraînant la diminution drastique de l’activité humaine (chantiers divers, circulation des voitures, des camions et des avions) a redonné le champ libre à la nature sous toutes ses formes. On a tous entendu, quel que soit notre logement, dans le silence revenu, plein de chants d’oiseaux très variés, observé des nidifications dans le moindre petit bosquet, vu des fleurs sauvages pousser au bas des murs, dans les interstices des trottoirs et des chaussées. On a mesuré alors notre chance d’habiter une ville avec tous ses espaces verts existants (jardins, bouquets d’arbres, friches, aménagements floraux de la part des services communaux).
Il faut que cela dure : ainsi notre programme veut préserver ces espaces en refusant les constructions à tout-va, accentuer la végétalisation de SPDC en prenant toutes les mesures pour stopper le bétonnage et favoriser l’implantation de nouveaux espaces où suivant les souhaits des habitants, il sera possible de planter des arbres, des arbustes locaux, des vergers…etc .
Une ville plus végétale améliore l’épuration de l’air, l’infiltration des eaux d’inondation, la régulation des canicules, l’inspiration du poète et profite à la biodiversité.
C’est aussi l’augmentation des lieux de rencontre… nous savons combien c’est précieux après avoir vécu le confinement et la distanciation physique…c’est la garantie d’une meilleure qualité de vie.
Végétaliser ? Le nouveau projet d’urbanisme dans le secteur de la Morinerie, présenté à la dernière commission urbanisme du mois de janvier 2020 et acté sans concertation, va développer encore des constructions : 70 maisons individuelles (au lieu de 49 prévues initialement) et 54 logements collectifs (au lieu de 42 initiaux) … A quand la rupture ?