Collectif St Pierre 2020 : 19 déc 2019

Préparation de réunion du jeudi 19/12/19

Anis, Cédric, Guillaume, Pierre-Antoine, Sylvie, Jo

  • Vu le contexte et la possibilité d’être nombreux, afin que tout le monde puisse s’exprimer de manière équitable, un maître du temps dispensera à chaque personnes 3 min pour s’exprimer.
  • Une autre personne serait responsable de la distribution du tour de parole (comme fait dans les réunions précédentes).

Ordre du jour

Le but de cette Réunion est d’exposer les freins principaux qui existeraient encore à la constitution d’une liste commune, à l’issue du 12/12 et de trouver les moyens de les résoudre pour aboutir à un véritable fonctionnement collectif.

I Première partie 30 min (échauffement) :

Ce qui relève de la défiance par rapport aux partis politiques revendiqués

1 Enjeux nationaux 

Capacité et engagement des différents partis à se détacher d’enjeux nationaux et de se concentrer sur les besoins et les demandes des citoyens au niveau communal ?

Luis : Il est difficile de dissocier un projet local des enjeux nationaux (ex : baisse de la DGF). C’est important que notre ville garde les choix de gestion qui ont été faits dans le social par les communistes (de garder une ville).

Sylvie : les communistes ne cherchent pas à utiliser la ville pour faire une tribune politique d’enjeux nationaux, les partis continueront d’exister et de mener les batailles politiques. L’enjeu est de garder cette ville à gauche et d’ouvrir à la population.

Cédric : consigne national de Génération S de faire des rassemblements les plus larges possibles à gauche. Pas d’enjeux nationaux de partis

Nicolas : (ARIAL) oui il y a un enjeu national. Ici, on doit montrer qu’une ville est capable de faire une liste de rassemblement ! le pouvoir il faut le partager

Hossine : (pas encarté) L’enjeu fondamental est le projet, un projet qui va défendre tous les habitants et non seulement son électorat. Le fonctionnement doit être démocratique. On est à un carrefour de l’avenir. Dans notre ville, il y a beaucoup de social.

Didier : par rapport à l’effet répulsif d’une tête de liste communiste, ce n’est pas ce que je ressens. Si le fonctionnement est très démocratique, il n’y aura pas de problème. Comment on répartit les sensibilités dans la majorité, est plus la question.

Michel : entre enjeu national et local, il y a l’enjeu métropole pour lequel il faut peser en se rassemblant. L’identification de la gauche doit pouvoir être faite. Le problème n’est pas les étiquettes, mais le rapport des forces.

Romain : on ne peut pas nier le passé communiste. C’est le rassemblement qui donnera la teinte de gauche.

Ronan : la commune a apporté énormément de choses aux habitants. Il faut une gauche qui défende tout ces investissements. Que veut-on défendre d’autre ?

Christian : a contrario, les citoyens existent depuis 2001 avec ARIAL, qui a fait bouger des choses malgré sa position non majoritaire. On veut que les choses soient plus partagées. L’idée est de ne pas avoir d’appartenance.

Luis : une fois que le conseil est élu, ce n’est pas le parti qui donne ses instructions au maire. Les citoyens sont entendus à St Pierre à l’image de Primagaz, du tram.

Gilles : il n’est pas venu ici pour refaire l’histoire de la ville, mais pour partager ensemble. On vous attend sur la volonté d’avoir toujours plus d’habitants et sur les modalités de concertation. Si vous ne nous dites pas que ces choses là vont changer il ne sera pas possible de pouvoir travailler en confiance.

Cédric : l’opposition citoyens/partis n’est pas forcément vraie car ce sont des citoyens qui sont dans des partis. Il est passé dans l’opposition notamment à cause du mode de fonctionnement. Il ne veut pas un projet qui descende mais un projet qui va chercher les citoyens pour construire ensemble.

Michel : sur la question de faire autrement, c’est ce qu’on porte depuis le début de l’entrée en campagne. Cela a déjà été dit et il faut l’entendre. Sur la question du centre social, il faut se mettre d’accord là-dessus. Derrière cette question, ce sont des lieux pour se rencontrer ou bien des lieux de prestation sociale ? C’est ce que nous devons trancher.

Sylvie : il faudra des organisations politiques pour défendre des enjeux au niveau national. Il faut arrêter de nous faire un procès. On a parlé de défiance et de confiance. Il faut construire la confiance

Hossine : il faut un espace de vie sociale.

Peggy : (Génération S) le parti est un outil pour agir de manière plus coordonnée, plus efficace mais mon choix aurait pu être uniquement citoyenne car mon souhait est d’agir localement. C’était un vrai choix de venir habiter à St Pierre, pour moi. Pour moi, dans la liste, il doit y avoir autant de chaque parti.

Romain : ce qui est important c’est de savoir ce qu’on veut porter, de s’engager et de le porter ensemble qu’importe l’étiquette. Ce qui nous unit c’est de travailler dans la ville.

Jean Pierre : lorsque que quelqu’un s’inscrit sur une liste c’est pour porter le programme pour lequel ont a été élu. Le parti permet de combattre des politiques nationales qui portent préjudice au niveau local. Les gens ne viennent pas aux commissions. Il y a un effort à faire et il doit être partagé. Le centre social ne fera que rajouter un convive autour du gâteau qui reste le même. L’enveloppe de la CAF reste la même sur toute la ville.

Christian : si on veut fonctionner, il faut aussi que les gens disposent de temps. Le blocage porte sur la confiance. Comment peut-on acquérir rapidement la confiance.

Priorité aux enjeux locaux

2 L’image

Image de ce regroupement ! Doit-on afficher les étiquettes des différents partis dans l’affichage public, si oui, sous quelle forme et quel nom donner à ce regroupement ?

II deuxième partie 1h :

Contrat de gouvernance

  1. Chacun expose dans un tour de table ses priorités dans le fonctionnement de l’équipe actuelle et de la future équipe municipale. Et dans l’ouverture aux citoyens de la commune du pouvoir décisionnel. ( voir travail effectué dans la réflexion Démocratie et Gouvernance en septembre )
  2. Peggy : pas de majorité dans la majorité et un équilibre numérique. Des individuels doivent pouvoir être présents. Chaque élu doit avoir une mission déterminée.
  3. Gilles : il n’y avait pas de prérequis pour entrer dans le collectif. Dans la mesure où il y a environ 5 groupes, il ne faut pas de cartel. Il ne faut pas qu’il y ait des groupes dans la majorité et il faut que l’on constitue qu’une seule majorité. Il y a actuellement 2 centre sociaux alors qu’un seul pourrait avoir davantage d’aides.
  4. Romain : il ne s’agit pas de monter un cartel. On ne fait que donner des gages de confiance depuis des mois, dans notre travail, en rencontrant des gens. La démarche du collectif est novatrice et on n’a pas encore approprié complètement cette démarche.
  5. Michel : il y a le mot confiance mais avec beaucoup de défiance. On ne veut plus faire d’accord de dernière minute qui n’ont pas de sens. On arrive à se mettre en rond pour discuter. Ce que l’on fait là est un gage de confiance. Gagner la ville est l’objectif. Le mandat actuel a été une alliance de façade. Les points de désaccord ne sont pas un problème s’il y a de l’intelligence collective. Il y a deux enjeux : gagner la ville à gauche, et tenir tout le mandat, durant 6 ans. C’est pour ça qu’il ne peut plus y avoir une alliance de façade.
  6. Pierre-Antoine : se faire confiance c’est aussi lâcher prise. On peut instaurer des garanties de confiance en s’engageant à poursuivre la méthode au-delà des élections. Être en mesure de remettre le contrat de gouvernance en débat tout au long du mandat.
    1. Hossine : pas de majorité dans la majorité est forcément une majorité plurielle
  7. Cédric : comment on fait pour y arriver : il faut gagner les élections. On ne peut pas faire fi de l’histoire de la commune. On sait comment fonctionne le PC. Contre les cartels : les élus de missions permettent de s’en affranchir. Une mission peut porter sur le fonctionnement avec les citoyens

Christian : la meilleure garantie est d’ôter les verrous. L’élu de mission doit partager avec les autres élus et citoyens. La confiance est à gagner

  1. Emmanuel : pas d’autre solution que d’avoir un équilibre numérique en attendant que la confiance s’installe. Il faut prendre ce risque pour avancer rapidement
  2. Jean-Pierre : il faut écrire le projet ensemble pour les habitants et en discuter avec eux
  3. François : Des sympathisants du collectif ne comprennent son rapprochement avec le PC. La confiance est aussi celle des électeurs qui ont une grande défiance vis à vis du PC. Le contrat de gouvernance doit être un gage de confiance qui doit engager les signataires devant la population.
  4. Gilles : j’ai confiance en vous et en ce que vous dites. Double responsabilité sur chaque mission (accord). Le dernier conseil a émietté la confiance, non pas entre nous mais envers des décisions qui engagent l’avenir. On ne peut pas être contraints à la continuité du mandat précédent. Il y aura besoin de réorientations, elles se discuteront collectivement.
  5. Sylvie : il faut aller vers la population et lui donner la possibilité de nous demander des comptes. Il faudra faire des séminaires de majorité, des réunions de majorité. Il faut que les réorientations soient discutées avec la population. Il faut prendre acte aussi que nous avons confiance en vous en s’engageant avec le collectif.
  6. Peggy : notre groupe n’est pas nombreux, mais ce n’est pas çà qui compte, c’est l’équipe. On est en train d’inventer quelque chose. Travailler avec les citoyens ce sera trouver de nouvelles idées.
  7. Catherine : au moment de constituer la liste il faudrait pouvoir identifier les élus qui seront en charge de la mise en œuvre.
  8. Nicolas : comment on se met d’accord, comment on s’engueule. Pour prendre des décisions, il existe des expériences dont on peut s’inspirer. Consensus ou consentement ou compromis ? De la contradiction naît la construction. Depuis que je suis jeune, je n’ai aucune confiance dans les politiques, je commence à reprendre confiance. Il faudra un groupe municipal qui s’écoute.
  9. Guillaume : l’équilibre n’est pas déterminant si on s’engage à faire marcher l’intelligence collective, à s’écouter.
  10. Laurent : la prise de décision est essentielle : comment on décide ensemble ? Il y a toujours une majorité qui se dégage de la majorité.
  11. Romain : ils (Génération S) veulent aller vers plus de démocratie. La prise de décision est un travail qui doit être mené en parallèle car ce serait trop long à définir. Il faut une mise à niveau culturel autour du fonctionnement, ne serait ce que celui du collectif.
  12. Michel : comment on décide ? SI les dossiers sont travaillés collectivement et correctement, cela ne pose pas de problème. On apprend à se connaître ce qui génère de la confiance. Le PS est là mais il ne s’exprime pas.
  13. Elise : pas de majorité dans la majorité – des élus de mission en binôme – poursuivre au-delà de l’élection – Le contrat de gouvernance doit être écrit rapidement et par un groupe restreint avant de le partager. Toutes les décisions doivent être évaluées au regard de leur impact écologique.
  14. Ronan : beaucoup de choses ont déjà été faites en écologie. On ne peut pas tout refaire, il y a la loi. Les décisions doivent se prendre dans les commissions qui sont un préalable avant de réinventer autre chose.
  15. Peggy : Il faut travailler le projet et ensuite le proposer aux habitants. L’évaluation écologique est indispensable.
  16. Laurent : comment on fait pour décider ne serait qu’une seule ligne du programme
  17. Hossine : la méthodologie de projet, c’est la décision qu’on estimera la meilleure pour tout le monde. C’est aussi se convaincre soi-même. Ce n’est pas sa décision à soi contre celle des autres. Il faut arrêter de reprocher ce qui a été fait ou pas fait.
  18. Guillaume : la gouvernance concerne la manière de gérer une organisation. Il faut redonner aux mots leur sens d’origine.
  19. Sylvie : les commissions peuvent fonctionner très différemment et certainement mieux. Si les gens n’y sont pas venus c’est peut-être par ce qu’ils s’ennuyaient. Ok pour l’évaluation écologique. On a déjà beaucoup de points consensuels dans la perspective d’écriture du projet.
  20. Pierre-Antoine : il faut définir la méthode avant, mais il y a de l’urgence. Il semble que vous arrivez à prendre des décisions ensemble. Par rapport à l’enjeu écologique, peut être mentionner dans le contrat de gouvernance, comment on rend les citoyens acteurs.
  21. Emmanuel : il faut mettre sur papier les nombreux accords qui semblent émerger. Il faudrait réunir des commissions pour avancer. On verra alors les sujets ne faisant pas consensus.
  22. Romain : les mots, on peut se les approprier. Ce soir on a fonctionné sur le consensus. Mais ce sera peut-être différent. Personne ne semble avoir été satisfait des commissions. Petite commission pour coordonner les agendas.
  23. François : Dans les commissions, quand on s’aperçoit que les décisions sont prises ailleurs, on n’a plus envie d’y assister. En plus, les horaires ne sont pas toujours compatibles avec ceux qui travaillent. Il faut un conseil des sages qui sera chargé de veiller à la bonne application du contrat de gouvernance et accompagner les élus pour les former à la mise en œuvre des outils de concertation et de prise de décision. Il faut aussi un engagement de réciprocité dans le contrat de gouvernance car les citoyens qui participent aux processus de participation doivent s’engager à en respecter les règles, notamment pour la prise de décision.
  24. Luis : Emmanuel François a déjà pris de l’avance. Si on veut faire une liste de gauche écologiste, il faut démarrer dès le début janvier sinon on est morts. Il faut écrire quelque chose très rapidement. Si on fait de la politique comme çà, on n‘avancera pas. Il faut faire des groupes pour écrire. Il faut mettre en place un protocole d’accord très rapidement et le rendre public. L’écrire très rapidement.
  25. Gilles : la majorité municipale a limité le nombre de commissions par élu. Nous avons proposé d’ouvrir les commissions sans succès. Il faut discuter de choses dites ou écrites.
  26. Michel : le PC et GS proposent 3 dates le 26, 27 décembre et le 2 janvier pour faire du pot commun.
  27. Laetitia : un peu déçue d’avoir entendu encore les mêmes choses sauf dans les 10 dernières minutes. Besoin de rentrer dans le concret.
  28. Bernard : si on fait une liste ensemble avec une direction communiste, on revient au point de départ.
  29. Cédric : la question de la tête de liste doit être traitée avec la question de l’image. On peut communiquer sur le fait que l’on discute. On n’existe pas encore dans le paysage.
  30. Véronique : le débat est intéressant. La priorité à l’écologie est indispensable. Il y a déjà beaucoup de propositions sur le programme.
  31. Romain : il y a consensus sur l’écologie
  32. Guillaume : on a débloqué des points, soulevé des éléments de gouvernance. Le 9 janvier on traitera la question de la liste. On a tous conscience qu’on doit avancer vite.
  33. Peggy : c’est le projet qui m’intéresse avec l’écologie dans mon quotidien. La tête de liste sera celle du projet. On a une vision commune et le travail est déjà fait. Elle propose sa compétence juridique pour travailler sur le contrat de gouvernance.
  34. Hossine : La tête de liste n’est pas un problème. ce ne sera pas une liste communiste, mais ce sera celle du projet.
  35. Jean-Pierre : il y a une peur au regard du PC. Cela risque de bloquer.
  36. Sylvie : on ne perd pas de temps car c’est une révolution pour les organisations. La presse est en train de parler à notre place.
  37. Hossine : si on est là, c’est qu’on veut travailler ensemble
  38. Pierre-Antoine : il faut un nom de collectif
  39. Elise : il faudrait voir si des personnes peuvent venir aux dates de Michel. Il faut constituer une commission contrat de gouvernance et une autre pour la communication.

Christian : est ce que le collectif est d’accord pour décider ce soir si on part ensemble. Le collectif est d’accord pour poursuivre.

Michel : on ne va pas attendre le 9 pour faire un communiqué de presse.

Peggy : la commission devra trouver un nom de collectif pour communiquer.

PS : ce travail ouvert aux habitants est très bien.

Peggy : si on doit rassembler d’autres forces de gauche, il faut les associer au plus tôt.

III Troisième partie :

La liste

  1. Pas de majorité dans la majorité ! Comment garantir un équilibre numérique ?
  1. Assurance d’un véritable engagement de la part des élus (éviter les postes décoratifs, occuper la fonction uniquement pour le titre !!). Comment s’assurer de cela ?
  1. Tête de liste ? qui souhaite se présenter ? Recensement des “candidats au poste de Maire” de listes ? (si le temps le permet)

Le 9 janvier on discute de la liste et de la tête de liste

Points actés :

1- Pas de majorité dans la majorité (3 groupes à égalité numérique, voire d’autres groupes ou des citoyens membres d’aucune orga)

2- Des élus de mission en binômes.

3- Un engagement à poursuivre la réflexion sur la gouvernance au-delà des élections, avec par exemple une commission gouvernance et la recherche de méthodes de décisions innovantes.

4- L’inscription dans notre projet que chaque décision sera étudiée à l’aune de son impact écologique

5- La rédaction d’un contrat de gouvernance, qui sera présenté à la population comme une pièce maîtresse du programme et engageante.

6- L’inscription dans notre projet de l’attachement à la prise en compte des avis de la population

Autres points évoqués (mais pas clairement actés) :

7-Un conseil des sages pour veiller à l’application du contrat de gouvernance.

8-Des séminaires et commissions de majorité.

9-Des commissions municipales ouvertes à la population.

Suites des travaux :

3 réunions sur le projet à 18h passage Chabrier. Les participants se font connaître auprès de Cédric par mail : rosmorduc@yahoo.fr :

26 décembre / 27 décembre / 2 janvier.

Groupe comm : Cédric, Sylvie, Luis, Laetitia, François, Véronique. Devra trouver un nom de collectif ; se réunira à 15h le 26 décembre.

Groupe contrat de gouvernance : Nicolas, Peggy, Hossine, Christian, Emmanuel, Jean Pierre, Guillaume, Michel, Elise ; 28 décembre 9h30 Chabrier et 6 janvier 20h au 31 rue Hoche (Chez Guillaume)

Groupe préparation : Hossine, Ronan, Romain, Emmanuel, Guillaume, Michel.

Sylvie réserve toutes les salles Chabrier.