Lampadaire SPDC et cables

Éclairage : l’écologie rejoint les économies.

Tribune du groupe “Citoyens Actifs et Ouverts “

Clarté du mois de septembre 2019

La consommation de l’éclairage public français s’élève à 5,6 milliards de kWh. L’impact sur le réchauffement climatique est d’autant moins anodin qu’il faudrait prendre en compte toutes les opérations liées à l’éclairage (Consommation, matériaux, transports, installation, maintenance…).

A Saint Pierre des améliorations sur l’éclairage ont porté sur les horaires et le passage progressif aux LED, mais est-ce suffisant ? Il faut engager une réflexion globale de long terme centrée sur la sobriété et le bon sens, en commençant déjà par éteindre lorsque cela ne s’avère pas vraiment utile. Dans de nombreuses communes, l’extinction nocturne est partielle ou totale, c’est un engagement du Grenelle 2 de l’environnement, inscrit dans la loi. A l’exemple des 570 communes sous label « villes et villages étoilés », la commune de La Rochelle éteint ses lampadaires de minuit à 5h, sur 70% de son territoire. Pour autant, le sentiment d’insécurité ne s’est pas accru dans ces villes.

Derrière ces économies financières se cachent des enjeux de santé publique, pour retrouver des cycles biologiques naturels avec un sommeil serein en nuit noire, mais aussi des enjeux écologiques car les insectes, notamment des polinisateurs tels que les papillons, attirés par la lumière meurent d’épuisement ce qui réduit aussi la nourriture disponible pour les oiseaux. Gains pour le budget, pour le bien-être des habitants, pour la planète, pour la biodiversité. Alors qu’est-ce qu’on attend pour éteindre la lumière ?