Tribune de septembre – octobre 2024
Si notre ville se veut « amie des enfants », elle doit faire plus pour les jeunes de notre commune. Cela est une question de budget mais pas seulement.
Une ville amie assure de bonnes conditions scolaires
Pour une rentrée scolaire sereine, il est urgent de sécuriser les entrées et sorties de classes. Les Agents de Surveillance de la Voie Publique sont présents mais pas assez nombreux. Les voiries aux abords des écoles ne sont toujours pas sécurisées malgré les demandes récurrentes des équipes enseignantes et des familles. Conséquence : des situations de danger quotidiennes pouvant mener à des altercations régulières. Rien de pire que de commencer sa journée de classe ou de travail par des tensions évitables. Rappelons le grave accident d’une enseignante à vélo renversée par une voiture alors qu’elle allait prendre sa classe. Elle n’a pas pu reprendre son poste depuis…
Pour le bien être des élèves, certaines rénovations de cours ont été effectuées sans le concours préalable des principaux utilisateurs : les enfants. Et de grands chantiers restent encore à faire comme celui de l’isolation thermique. Tous ces travaux nécessiteraient une planification concertée entre tous les partenaires de l’école en vue d’une plus grande transparence des décisions. Tout comme le Plan Educatif du Territoire dont l’organisation du renouvellement pour 2024-2027 s’avère chaotique et nébuleuse.
Une ville amie accompagne et forme à une citoyenneté émancipée
La constitution nouvelle d’un Conseil Municipal des Jeunes paraît prometteuse. Mais le dédoublement avec conseil municipal des enfants est-il opportun sachant que ces deux instances seront indépendantes ? Pourquoi pas un seul conseil des jeunes, de 8 à 18 ans, avec un budget plus conséquent ? Cela éviterait les clivages et les concurrences, inciterait à la concertation et à l’écoute mutuelle comme moyen efficace de former à la citoyenneté.
L’autre interrogation porte sur la relation entre élu(e)s et électorat qui s’achève avant même d’être établie puisqu’aucun lien n’est prévu entre les établissements scolaires où sont élus les conseiller(e)s et les instances municipales de la jeunesse…Quel bilan en tirer concernant l’engagement et la participation politiques de nos jeunes mise à part les inciter à reproduire un système contesté : piètre perspective de formation….
Une ville amie aide et soutient les plus nécessiteux
Une aide régulière pour l’apprentissage des savoirs de base semble nécessaire pour certaines familles. Donnons une priorité à l’accueil de celles-ci qui en font la demande et favorisons leur présence durant ces temps importants pour toutes et tous.