Pizza maison 1

Le P.L.U. ne mettra pas de bio dans les assiettes de notre restaurant municipal !

Tribune du groupe  » Citoyens Actifs et Ouverts  »
Clarté du mois de janvier 2018

« UN CHAMP DE LEGUMES BIO POUR LA CUISINE CENTRALE : Le champ situé dans le parc du château de Château-Renault pourrait couvrir 70% des besoins en légumes des cantines de la ville. En bio ! Et en insertion ! » Ainsi titrait la presse du 12 octobre dernier, 9 ans après que la ville de Barjac dans le Gard soit passée au bio total dans ses cantines, ce qui a été illustré dans le film « Nos enfants nous accuseront ! ». Le point commun avec Saint Pierre est que ce sont 2 villes communistes, mais là s’arrête la comparaison lorsque le maire de Château-Renault déclare que « Ce n’est pas un truc de bobo »; clivage profond !
Si maraîchage il y a, à Saint Pierre, ce sera sur un petit terrain sous la digue à côté de l’ancienne gendarmerie ou sur les terres de grandes cultures d’un exploitant agricole sur les rives du Cher. Ces terrains préservent l’avenir immobilier car ils n’ont aucune perspective de constructibilité. Ce n’est pas comme à la MORINERIE où la pugnacité communale espère bien pouvoir vendre son savoir-faire de bâtisseur de pilotis.


Dans cette attente, le projet de PLU réserve ce grand espace communal pour un énième terrain de sport, gelant ainsi tout projet de valorisation du potentiel maraîcher de la Morinerie. L’agriculture urbaine n’a pas droit de cité à Saint Pierre : second clivage !
Pourtant, la participation citoyenne aux Ateliers de la Cité, saluée pour sa créativité, avait bien fait ressortir des projets d’agriculture autour des serres municipales. Il est vrai aussi que ces groupes ont été félicités de rejeter l’idée de moins construire alors que la question ne leur avait pas été posée.
Finalement, la rue de la Morinerie serait mieux nommée en rue « Rétrograd » !