Tribune du groupe  » Citoyens Actifs et Ouverts « 
Clarté du mois d’octobre 2016

Stabilité, hausse raisonnable ou hausse ambitieuse de la population pour 2030 ? Voici les trois options soumises à la réflexion des citoyens rassemblés dans les 4 ateliers de la Cité. Compte tenu de la baisse du nombre d’habitants par logement, la stabilité implique de construire 569 nouveaux logements et 959 si on est « raisonnables ». Bel embarras lorsque l’on veut ouvrir l’espace, ne pas loger dans des tours, minimiser les impacts des crues, ne pas densifier l’habitat là où la circulation est déjà difficile, conserver la biodiversité des cœurs d’îlots, améliorer le cadre de vie et les déplacements piétons et vélos.

Cet exercice pratique prépare nos concitoyens à tout accepter ! Mais que se passerait-il si on s’accommodait d’une décroissance de la population ? Rien de dramatique puisque cela fait plus de 10 ans que nous vivons cette situation. Nos difficultés budgétaires actuelles proviennent avant tout de la baisse des compensations de l’État et de la charge des emprunts toxiques. La taxe d’habitation, quant à elle, n’est payée que par la moitié des foyers.

Et si la qualité de vie devenait la GRANDE PRIORITÉ d’aménagement du prochain PLU ? Les ateliers de la Cité ont ainsi proposé d’ouvrir la commune sur la Loire et le Cher, développer la nature et l’agriculture en ville, des transports doux, des espaces de rencontre,… De nouveaux logements pourront être récupérés sur des espaces déjà bâtis (reconstruction ou rehaussement) ou artificialisés (étudier notamment les possibilités au sud des voies ferrées).

Construire à tout-va de nouveaux logements dans une course en avant sans lendemain n’a pas de sens. Imaginons d’abord une ville plus attractive et agréable pour tous, non ?