Tribune du groupe  » Citoyens Actifs et Ouverts « 
Clarté du mois de Septembre 2017

A l’heure des canicules, on recherche la fraîcheur parmi tant de chaleur et bien souvent on la trouve sous les arbres où même l’ombre y est encore plus fraîche qu’ailleurs.

Dans les « îlots de chaleur » en ville, les températures moyennes font 4° à 12°C de plus qu’aux alentours. Cet effet est accru de 0,5 à 2°C par les rejets de chaleur des climatisations.

Heureusement, les arbres sont nos amis ! Les zones boisées sont 2 à 8°C plus fraîches que le reste de la ville. Sous la canopée, l’asphalte n’atteint pas l’ébullition. Les arbres nous oxygènent, nettoient l’air, attrapent la pluie, la nettoient aussi puis la guident vers nos nappes d’eau potable. Les arbres font aussi de la musique avec le vent, mais surtout avec les oiseaux. Au fil des saisons, ils redécorent la ville et la teintent de poésie.

A lui tout seul, l’arbre est un vrai service public ! Alors qu’est-ce qu’on attend pour en mettre partout ? Halte-là mon gaillard : Sécurité, Propreté ! Tu jettes des feuilles à la pelle sur la voie publique, tu balances tes vieilles branches sur les passants, tu traverses la route devant les voitures,… Voilà, l’arbre est maté, taillé, décapité, abattu, déplacé, rapetissé, au moindre signe de rhume ou de vermisseau et dès que la bise fut venue, de peur qu’elle ne revienne, on s’attaque aux sains arbres qui n’ont pas été frappés d’alignement par les urbanistes !

Alors que la gestion des « espaces verts » est maintenant partagée entre la métropole pour les voiries et la commune pour le reste, comment avoir une politique de l’arbre en ville ambitieuse et cohérente ? Et que penser de notre projet de PLU, car à trop urbaniser nos cœurs d’îlots, n’en fera-t-on pas des îlots de chaleur ?