Humeur d’avril
« Sur rapport de la police nationale qui a constaté le non-respect des règles sanitaires, la Préfète d’Indre et Loire a décidé de retirer l’autorisation de tenue du marché du samedi à Saint Pierre des Corps (Place Maurice Thorez). Les moyens mis en œuvre et le comportement des consommateurs ne permettaient pas une gestion des flux et des files d’attentes compatible avec les exigences sanitaires ». La teneur de ce communiqué de presse du 21 avril de la préfecture a été transmise aux conseillers municipaux dès le 22 avril, en précisant que des contacts entre la municipalité et les commerçants non-sédentaires étaient en cours pour organiser la mise en place de points de vente limités à 5 commerçants.
Depuis lors, plus aucune communication sur le sujet n’a eu lieu envers les élus. Je rencontre des voisins qui me posent des questions sur les commerçants qui seront présents, les commerçants sont fort mécontents de la façon dont la nouvelle organisation a été mise en place. Je décide donc le 28 avril –donc largement le temps pour la municipalité d’informer les élus— et après consultation du site, d’interpeller le service communication avec copie à l’ensemble des élus.
Certes, le site de la ville explicite les conditions dans lesquelles s’est déroulé le tirage au sort des commerçants qui seront présents sur les marchés. Et ce sont bien les services de la ville qui ont procédé aux différents tirages aux sorts qui indiquent à chaque commerçant s’il sera présent sur un marché …ou pas ! Et ceci jusqu’au 11 mai.
Pourquoi dans ce cas ne pas donner l’ensemble de ces informations sur le site puisqu’elles sont connues et publier un communiqué de presse détaillé avec également un affichage sur la porte de la mairie pour informer l’ensemble des habitants.
Je n’ai reçu une réponse que le lendemain de mon message, avec copie exacte de ce qui figure sur le site, lequel avait été mis à jour entre-temps l’après-midi…mais la suggestion d’affichage sur la porte de la mairie est restée lettre morte !!! Dommage car toute la population n’a pas forcément accès à Internet. Béatrice Grosleron